C’est l’axe directeur visant à préserver des plants anciens qui disparaissent progressivement du paysage viticole.
Chaque plant ancien avait ses particularités pour la vinification. Par exemple le gamay teinturier apporte de la couleur, l’enfariné contribue à l’acidité nécessaire à la conservation...etc. En fonction de la qualité de la vendange, il appartenait au maitre de chais d’assembler empiriquement les cépages pour en faire un vin équilibré.Cet empirisme était alimenté par l’expérience des générations précédentes tant les cas de figure étaient différents. |
Certains plants nécessitaient des méthodes de taille, de conduite et de cultures différentes.C’est tout le savoir-faire qui s’y rattache qui peut disparaitre et qu’il est nécessaire de préserver. |
Le réchauffement climatique dont nous sommes les témoins entrainera inévitablement des évolutions conséquentes sur l’adaptation des cépages. Nous pourrions avoir besoin des qualités génétiques de plants aujourd’hui obsolètes pour adapter la viticulture à de nouveaux paramètres (climat/terroir)
Des groupes scolaires de tous niveaux sont accueillis à la vigne conservatoire qui sert alors de support à des projets pédagogiques.
Sur demande, nous accueillons des groupes pour une visite commentée sur les différents cépages ainsi que sur l’histoire viticole du Jura. Le lieu est devenu également la passage obligé des manifestations locales (groupes de randonneurs, journées du patrimoine...).